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Sports et musique

Le sport à Pontacq

Plusieurs sociétés sportives et culturelles ont permis au cours des siècles de regrouper les jeunes Pontacquais et de les faire briller dans beaucoup de disciplines. Ils découvrirent ainsi l‘athlétisme, le rugby, le basket, le football, le ski, le cyclisme, les courses hippiques, ...
A partir de 1905, une pléiade de champions s’illustrèrent dans le rugby, mais aussi des athlètes qui s’illustrèrent au javelot ou encore au saut en hauteur avec la participation aux JO de Londres en 1948.


Le rugby est apparu en 1905 sous l'impulsion du frère mariste Jean-Baptiste Kempf, d’origine alsacienne, alors directeur du collège Saint-Joseph, qui décida d’initier les élèves à la pratique du rugby.

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Le frère Kempf  baptisa la première équipe « Les Papillons » en souvenir d’un club alsacien portant le même nom. Elle était constituée d’élèves et de professeurs de ce collège. Le frère Kempf voulut que les joueurs portent des maillots noirs symbolisant le deuil de la perte de l’Alsace et de la Lorraine, régions chères à ce religieux.

A l’époque, le rugby n’était pratiqué que dans les grandes villes.

Le 1er octobre 1905, la Section Paloise accepta de venir jouer à Pontacq et l’emporta  27 à 0.  Défaite des locaux, mais le rugby était lancé.

On raconte que, lors de cette rencontre, le pilier pontacquais Loustalet, surnommé Marteau, joua pieds nus, ce qui est un comble dans l’ancienne capitale de la chaussure. A noter qu’au poste d’arrière évoluait un tout jeune joueur, Edouard Cayrefourcq, qui joua ensuite au Stadoceste Tarbais et devint international en 1921.

La pratique du rugby au sein des Papillons dura jusqu’en 1978, date à laquelle fut créé le CAP rugby qui perpétue l’amour du rugby à Pontacq. Plusieurs internationaux y sont nés : Edouard Cayrefourcq, François Méret, Papillon Lacaze, Claude Lacaze, Henri Marracq, Jean-Pierre Garuet, sans compter de nombreux joueurs ayant évolué en Nationale.​

Après le rugby, d’autres sections firent leur apparition chez les Papillons, comme le théâtre, la gymnastique, le tir, l’athlétisme, le basket, le foot, la clique, l’harmonie musicale. Toutes occupèrent, au fil des décennies, la jeunesse locale, heureuse de se retrouver au sein du patronage créé le 5 juin 1912 par l’abbé Noël Osanz, vicaire originaire de Louvie-Juzon et décédé durant la guerre 14-18, et dont le premier président fut Jules Bégarie.

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Aujourd'hui, ne subsiste que la section "football".

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En 1939, deux équipes de football ont été créées dans le quartier de Caparé : la JAC, animé par Albert Guichon, un jeune paysan sportif et les Hirondelles, animé par Claude Cazabat.

Les militaires en garnison à Pontacq à partir de juin 1940 jouaient au foot et des matchs ont été organisés dans la prairie de la fontaine de FIDEL, dans le champ maintenant empli de maisons d’habitation (route de Lourdes, face au garage Peugeot) appartenant alors à la famille Abel SAJOUS.

Les rencontres furent suivies par beaucoup de spectateurs et sans publicité aucune.  Ces parties amicales avaient aguerri les Pontacquais, ainsi prêts à participer au Championnat de l’Union Pyrénéenne avec des déplacements (à vélo) vers Pardies-Piétat, Bizanos , Mazères, Gélos, Lons. 

Pontacq et la musique
Les pontacquais ont toujours excellé et aimé la musique et le chant, déjà en 1534, il est convenu que Bernard deu Tisné enseignera les enfants « tant en moralitat que en science » mais on ajoute : « et en chantreria ». Monsieur le Vicomte Serrurier a publié ces contras là dans ses études sur l’instruction primaire en Béarn…

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